Quand on débute en web design, on se sent parfois un peu paumée. Il y a mille choses à penser : le design, la technique, les attentes clients, les délais, les outils… Et forcément, on fait des erreurs. C’est normal. Mais certaines peuvent vraiment freiner ta progression ou impacter la qualité de ton travail.
Bonne nouvelle : la plupart sont évitables. Dans cet article, je te partage les erreurs que je vois le plus souvent chez les web designers débutants (et parfois même chez ceux qui ne débutent plus). Si tu te reconnais dans certains points, pas de panique. L’idée, c’est d’apprendre à faire mieux, pas de culpabiliser.
Tu te lances dans un projet, pleine d’enthousiasme, et tu fonces tête baissée dans le design… sans réelle méthode. Résultat : tu t’éparpilles, tu perds du temps, tu changes tout trois fois, et le projet n’avance pas.
Un process clair te permet de gagner en efficacité, en professionnalisme, et surtout en sérénité. Même un petit framework avec des étapes simples (brief > moodboard > wireframe > design > livraison) peut tout changer.
Tu peux le personnaliser selon ta manière de travailler, mais fixe-toi un cadre. Tu n’imagines pas à quel point ça rassure aussi ton client.
Tu passes 3 heures à aligner un bouton au pixel près ? Tu veux refaire toute la palette de couleurs parce que « ça pourrait être mieux » ?
Le perfectionnisme est une fausse bonne idée. Il te ralentit, te fatigue, et t’empêche parfois de livrer à temps. Et surtout, il te pousse à douter de toi en permanence.
Un site ne sera jamais parfait. Il sera surtout évolutif. Apprends à livrer une version terminée (et fonctionnelle), même si elle n’est pas « parfaite » à tes yeux. Tu pourras toujours ajuster ensuite.
Oui, c’est chiant. Oui, c’est plus long. Mais tu ne peux pas passer à côté.
Aujourd’hui, la majorité du trafic se fait via mobile. Si le site est sublime sur desktop mais illisible sur smartphone, c’est toute ton expérience utilisateur qui est foutue.
Pense au responsive dès le départ. Et teste vraiment le site sur mobile.
Tu veux que le site en mette plein la vue ? C’est normal. Mais attention à ne pas oublier la personne qui va naviguer dessus.
Un site efficace, c’est un site qui guide. Pas un site qui perd ou frustre.
Pense toujours à l’utilisateur final. Tu ne crées pas pour toi ou ton client, mais pour l’internaute qui naviguera dessus.
Tu bosses sur une maquette sublime… mais tu n’as aucun vrai texte. Juste du lorem ipsum partout. C’est une erreur classique.
Le design doit s’adapter au contenu, pas l’inverse. Le contenu donne du sens à ton design. Et il t’aide à hiérarchiser, à choisir les bons visuels, à construire des blocs clairs.
Demande les contenus au plus tôt. Ou travaille au moins avec une version brouillon proche de la réalité. Et si ton client ne sait pas quoi écrire, propose-lui un accompagnement, des ressources ou le contact d’un·e pro.
Tu veux être sympa, réactive, dispo… et tu te retrouves à répondre à des messages le dimanche soir à 22h. Ou à faire 12 allers-retours pour un changement de typo.
Ce n’est pas viable.
Fixe un cadre dès le départ : un nombre de retours, des horaires de réponse, des délais pour valider les étapes. Tu n’es pas une agence de SAV. Tu es une pro avec un planning et des limites.
Tu passes des heures à peaufiner ton portfolio, à refaire ton site, à créer du contenu… mais tu ne ne fais pas d’actions pour te rendre visible. Tu n’oses pas parler de tes offres. Tu attends que les clients tombent du ciel.
Spoiler : ça ne marche pas comme ça. Même avec le plus beau site du monde.
Tu dois parler de ce que tu fais. Montrer ton travail. Oser proposer tes services. Le marketing, ce n’est pas sale. C’est ce qui te permet de vivre de ta passion.
Tu prends WordPress parce que « tout le monde le fait »… alors que tu galères à l’utiliser. Ou tu fonces sur Webflow alors que ton client n’y comprend rien.
Choisis un outil qui correspond à ta manière de travailler, à ton niveau, et aux besoins de ton client. Showit, Squarespace, Webflow, WordPress… il n’y a pas de bon ou mauvais choix absolu. Il y a un choix pertinent selon ton positionnement, le projet.
Tu veux être designer, développeur, stratège, copywriter, photographe, community manager…
Ça arrive souvent de tout faire au début. Mais ne t’y enferme pas. Tu peux collaborer avec d’autres freelances. Utiliser des templates. Demander de l’aide.
Ce n’est pas une faiblesse, c’est une force. Et ça te libère du temps pour te concentrer sur ce que toi tu fais le mieux.
Tu as livré un projet ? Fonce, partage-le ! Montre-le sur ton site, sur Insta, dans ta newsletter. Tu as reçu un message client adorable ? Poste-le.
Beaucoup de web designers (surtout les plus introverti·es) n’osent pas mettre en avant leur travail. Résultat : ils avancent, mais personne ne le sait.
Ta visibilité dépend aussi de ta capacité à montrer ce que tu fais. Ce n’est pas de l’arrogance. C’est du marketing (et un peu de fierté aussi).
Faire des erreurs quand on débute, c’est inévitable. Mais certaines peuvent être évitées (ou au moins corrigées) dès que tu en prends conscience.
Le plus important ? Avancer, tester, ajuster. Et ne pas rester bloqué·e par peur de mal faire.
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